Créer une application mobile sans savoir coder Voici comment
Créer une application mobile sans savoir coder Voici comment
Kawa app
MODE D’EMPLOI – Deux millions d’applis disponibles sur l’App Store, pas loin d’en avoir autant sur le Google Play Store : le marché des applications est devenu un eldorado que beaucoup convoitent. Si vous n’êtes pas un développeur ou un informaticien dans l’âme, vous ne savez peut-être pas tout de ce parcours possiblement du combattant mais réalisable même pour les néophytes.
Melinda DAVAN-SOULAS – Publié le 11 février 2017 à 10h00, mis à jour le 13 février 2017 à 17h59
Avec des millions d’applications disponibles sur les différents stores, développeur est devenu un métier d’avenir. Ces dernières années, ce nouveau marché en plein boom a permis de créer près de 200.000 emplois en France. Apple a annoncé avoir même reversé quelque 20 milliards de dollars à ses développeurs à travers le monde l’an dernier. Alors pourquoi ne pas vous lancer ? Si vous avez une bonne idée et de la volonté, voici quelques conseils pour vous accompagner.
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- 1- Trouver une idée porteuse
Pour créer une application mobile, il faut trouver une idée pertinente qui réponde à un besoin ou résolve un problème. Avant tout, étudiez son marché potentiel, quels sont ses concurrents, et définissez bien son profil utilisateur (smartphone seulement ou tablette, cible, âge etc.). Si vous trouvez votre idée fabuleuse, mais qu’il n’y a personne pour utiliser votre appli, vous aurez perdu beaucoup de temps et peut-être d’argent.
2- Donner du fond et de la forme à votre appli
Il est important de savoir ce que vous allez mettre dans votre appli, d’élaborer ses grandes fonctionnalités – les principales et celles à ajouter dans un second temps – mais ne vous noyez pas dans trop d’options. Les meilleures applis sont parfois les plus simples et celles qui n’affichent qu’une seule fonctionnalité. À l’aide de PowerPoint ou de logiciels disponibles en ligne comme Balsamiq, vous pourrez ainsi concevoir un premier prototype visuel de votre appli. Même s’il n’est pas encore fonctionnel, son ergonomie, son architecture et ses rubriques permettront déjà d’avoir une première idée, même avec de simples animations.
3- Savoir vendre votre projet
Sachez « vendre » votre appli à des partenaires potentiels en élaborant un pitch, préparant votre dossier et votre business plan. Cela pourra vous être utile pour trouver des fonds, lancer une campagne de financement participatif sur Kickstarter ou Ulule, présenter votre appli dans un concours ou tout simplement convaincre des développeurs de vous aider à la concevoir.
Guillaume DELALANDE
4- Réfléchir au financement
À quel prix allez-vous vendre votre appli ? Au téléchargement ou en achat intégré ? Apple ou Google ne tolèrent pas les achats en dehors de leur store même pour des abonnements mensuels. La publicité pourrait être votre allié, mais il faut savamment doser pour ne pas faire fuir vos utilisateurs. Le modèle « freemium » (téléchargement gratuit et achats intégrés pour des options) est souvent une bonne solution comme de faire du sponsoring unique (un annonceur a l’exclusivité des bannières).
5- Le morceau de bravoure : la conception
YouTube est devenu « l’école » de beaucoup de développeurs en herbe qui n’avaient pas forcément de connaissances en informatique. Les MOOC (cours en ligne souvent en anglais) peuvent aussi vous éclairer. Google a sorti son tutoriel pour créer une appli Android. Si vous savez coder, tout cela ira beaucoup plus facilement une fois le design, le nom et les fonctionnalités définis. Si vous n’y connaissez rien en code, il existe des solutions pratiques et simples .
Les logiciels sur internet
Kawa app est un site internet qui vous permet de créer une appli multi-plateformes facilement en vous orientant étape par étape. Le service propose différents designs et diverses ergonomies. Vous pourrez moduler votre appli, tout configurer même les push et assurer le suivi audience, les statistiques, les widgets… le tout à partir de 16 € par mois (premier mois offert).
Notre https://plateforme.kawa-app.fr/ est assez complet. Ce site vous permet aussi d’incorporer des fichiers PDF, des flux RSS, votre site internet ou votre présence en ligne (Facebook, Twitter, Instagram, blog, services Google, etc.). Le service propose de très nombreux designs que vous pouvez aussi personnaliser selon vos goûts ou votre marque. En quelques clics, après avoir profité du système de test, vous pourrez la mettre en ligne sur l’App Store ou le Google Play Store, et même faire des améliorations.
Apple et Microsoft vous apprennent à coder simplement
Il existe désormais de très nombreux stages ou ateliers pour apprendre à coder. Mais aussi des outils mis en place par les ténors du secteur. Apple a ainsi lancé Swift, un langage de programmation simplifié qui mise sur son côté intuitif. Il vous permettra de développer évidemment seulement des applis sous iOS ou MacOS. Vous pourrez ainsi l’utiliser pour créer votre appli sur un iPad ou un Mac/MacBook mais pas encore sur un PC, sauf à faire appel à des petits programmes non officiels.
Microsoft s’intéresse aussi beaucoup à l’apprentissage du code, notamment chez les plus jeunes, et a mis à disposition Windows App Studio pour créer des applis universelles pour son Windows Store (fonctionnant pour PC, smartphone et tablette Windows). En quelques clics et quelques minutes, le tour est joué et votre appli peut être envoyée sur le store de Microsoft.
6- La tester encore et encore
Mettez vos amis à contribution pour avoir leur avis, embauchez des beta-testeurs éventuellement, sur iOS ou Android, sur différentes tailles d’écran si vous le pouvez. Vous saurez ainsi si votre appli est aussi efficace que vous en rêviez, si toutes ses fonctionnalités sont vraiment utiles et utilisées, si la publicité n’est pas trop envahissante, si le prix fixé est cohérent, etc. D’un bout à l’autre de la création de l’appli, n’hésitez jamais à demander conseil, que ce soit pour le design ou l’usage, pour sortir de vos certitudes.
7- Mettre l’appli sur les stores
« Ce n’est pas l’étape la plus difficile, mais elle fait peur, surtout au lancement », souligne Taïg Khris, ex-champion de roller qui a lancé son appli Onoff. « Il faut faire attention à ne pas avoir de bugs sur son appli pour éviter des sanctions et les délais de correction à rallonge. Il faut vraiment tout penser en amont. »
Assurez-vous avant de mettre votre application mobile sur le(s) store(s) qu’elle est totalement opérationnelle. Et faites-vous une liste de choses à vérifier, à faire remonter dès les premiers téléchargements, pour éviter de mauvais retour. Pour un compte développeur sur l’App Store, il faut compter environ 100 euros par an. Chez Google, il suffit de s’acquitter de 25 dollars pour devenir membre à vie. Si votre application mobile est payante, Apple comme Google prélèvera une commission d’environ 30%. Mais il est de notoriété que les utilisateurs d’iOS sont plus prompts à payer pour une appli que ceux d’Android. La disponibilité d’une appli sur le Play Store peut se faire en quelques heures alors qu’il faudra de 7 à 20 jours de validation chez Apple.
ET AUSSI…
- Pensez à protéger votre idée
- Il est possible d’enregistrer une idée auprès de l’INPI, de breveter sa date de création. Mais il est impossible de breveter une application mobile en l’état. « C’est la communication autour de l’appli qui la ‘brevette’ d’une certaine manière et nous protège », explique Philippine Dolbeau, jeune développeuse de 17 ans. N’hésitez donc pas à bien communiquer autour de votre appli pour la faire connaître et ainsi qu’elle vous soit attribuée.
- Rassurez vos utilisateurs sur l’usage de leurs données
- Déclarez-vous auprès de la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL) si vous entendez traiter les données utilisateurs.
- Vérifiez régulièrement les feedbacks
- Allez sur les stores lire les retours d’expérience de vos utilisateurs pour améliorer votre appli. La vie de cette dernière et le vrai travail de suivi commencent une fois qu’elle est disponible sur le store.
- Soyez précis pour ne pas vous faire rejeter
- Renseignez bien les informations de votre compte développeur chez Google ou Apple pour éviter de vous faire rejeter (mots clés, description, classification, URL, etc.).